Description
Huile sur toile du peintre Zéphir Busine.
Dimensions hors cadre : 73 x 60cm
Signature en bas à droite.
L’artiste:
Zéphir Busine nait le à Gerpinnes. Après deux années d’enseignement secondaire à Florennes, son père l’envoi faire des études d’arts décoratifs à l’école Saint-Luc à Tournai. Durant sept ans, de 1929 à 1936, il va y acquérir une bonne maîtrise des techniques classiques : composition, modelage, moulage et taille directe. Installé après ses etudes, il expose dans divers salons de Charleroi et de Châtelet. Il se lie d’amitié avec Marcel Gibon, Jo Delahaut et Gustave Camus.
Le , il épouse Marie Streff. Installé à Mons où il retrouve Georges Boulmant qu’il avait connu à l’école Saint-Luc. Pendant plus d’une dizaine d’années, ils réalisent, principalement pour des églises, des décorations murales, des vitraux et des sculptures en pierre. Pour répondre à l’invitation du brasseur Émile Cavanaile, mécène qui voulait relancer la céramique dans la région de Dour. Ils fondent ensemble le groupe « Hadès » qui prendra par la suite le nom de « Céramique de Dour » où il y rencontrera également Roger Somville.
L’Expo 58:
Tous les deux seront sollicités pour participer à la décoration de certains pavillons de l’Exposition universelle de 1958. Sur ce projet, ils ne travailleront pas ensemble. Après cette exposition, Zéphir Busine participe à la relance de la verrerie de Boussu.
Il continue dans le même temps à peindre et reçoit en 1958, le prix Anto Carte, décerné pour la première fois.
L’académie des beaux-arts, l’enseignement:
En , Gustave Camus, frappé d’un deuil, prend un mois de congé à l’Académie des beaux-arts de Mons et sollicite Busine pour le remplacer. Peu de temps après, il reçoit le poste vacant de professeur d’arts graphiques dans cette Académie. La stabilité matérielle que lui procure cette charge d’enseignant lui donne plus de temps pour peindre.
À partir de cette époque, il participe à de nombreuses expositions collectives et particulières en Belgique et à l’étranger. En 1964, il participe à la fondation du groupe « Hainaut 5 » avec Gustave Camus, Roger Dunant, Gustave Marchoul et Jean Ransy. Il y sera particulièrement actif quant à l’organisation pratique.
Attentif à valoriser les jeunes artistes, il crée au sein du Rotary Club de Mons, le concours « La main et l’esprit ».
Il meurt le à Mons